L'élevage des chevaux est une passion ancienne dans le pays, qui remonte à plusieurs siècles, c'est sans doute pour cette raison que la race a toujours eu une bonne réputation. La chevalerie albanaise de Skanderbeg était une force arrière de ce « héros national », terrifiant les envahisseurs Osman (Empire Ottoman) et apportant honneur et gloire au pays. Le petit cheval Albanais a toujours été distingué pour son agilité sur les terrains difficiles, sa résistance aux maladies, son tempérament vif et sa grande endurance.
Des facteurs sociaux et économiques associés à la terre et au climat ont joué un rôle important dans la détermination du nombre de chevaux Albanais, utilisés davantage pour le transport et l'équitation que pour l'agriculture. Pour cette raison, les objectifs des éleveurs de l'Albanais ses sont concentrés sur l'amélioration et l'augmentation du nombre d'individus. A la suite de croisements avec l'Arabe, l'Haflinger et le Nonius, plusieurs types améliorés ont fait leur apparition.
En fait, le cheval originel avait peu d'inconvénients, le besoin principal était d'augmenter la taille pour des travaux plus lourds. La race Haflinger a été importée d'Autriche pour améliorer les capacités de travail des chevaux dans les régions montagneuses du pays. La race Nonius, originaire de Hongrie, a été importé à partir de 1947 pour améliorer le taux de croissance. Il est élevé à la Station zootechnique de Shkodra et, chaque année, des étalons et des juments sont distribués dans diverses zones pour améliorer la race, principalement dans les plaines. Quant aux cheval Arabe, il représente une excellente valeur génétique ajouté à celle déjà existante.
Chaque année, des expositions nationales sont organisées en Albanie, où sont représentés les meilleurs individus de la race pure et des croisements, et, par la suite, des compétitions d'équitation nationales ont été organisées.
L'Albanais représente environ 70 % des chevaux élevés dans son pays d'origine, soit plusieurs milliers d'individus, qui est davantage présent dans les régions montagneuses. L'étude menée par l'Université d'Uppsala (publiée en août 2010 pour la FAO) précise que cette race locale n'est pas menacée d'extinction.