Une race élevée dans la province de Sabah en Malaisie |
Lié à un groupe ethnique, du même nom, qui sont des éleveurs et des cavaliers passionnés, le Bajau est une race élevée dans la province de Sabah en Malaisie.
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Auteur | Claudie Quénéhen Ouadah © Reproduction Interdite |
Léger et fin, avec le type de l'Asie du sud est, il ne ressemble en rien à un poney, selon la population locale, où, pour eux, même la taille demeure un faible indice, cependant il descendrait du croisement entre un cheval et un poney.
Quant aux cavaliers « Bajau » de Kota Belud, ils sont réputés pour la maîtrise des techniques de l'équitation dans tout Bornéo, ils ont le don de manier les chevaux avec la facilité habituellement associée aux Genghis Khans qui sont des cavaliers Mongols.
Il semblerait que les effectifs du Bajau soit plutôt stable, mais il est impossible de le confirmer car la population de cette race est mal connue. Pour preuve, le dernier recensement, qui a eu lieu au cours de l'année 1998, indiquait un effectif compris entre 1000 et 10000 individus.
Le Bajau est un petit cheval qui a développé une capacité de résistance aux infections parasitaires, particulièrement le strongle.
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Auteur | Claudie Quénéhen Ouadah © Reproduction Interdite |
Il a une taille au garrot qui oscille entre 1,22 mètre et 1,30 mètre pour un poids qui oscille autour de 300 kilogrammes.
La couleur de la robe est toujours baie et il peut porter des marques blanches sur la tête et les membres. Les crins de la crinière et de la queue, qui est attachée bas, sont fournis.
Sa tête présente un profil rectiligne, son encolure est souvent épaisse et son garrot est effacé, ses membres fins sont robustes et ses sabots sont petits.
La Bajau est un cheval de petite taille rustique, qui fait preuve de sobriété et qui sait se montrer volontaire.
Présent dans l'est de la Malaisie, le Bajau est essentiellement élevé dans la ville de Kota Belud, au nord de l'île de Bornéo, une zone tropicale humide qui a donné à la race la capacité de résister aux infections parasitaires.
L'utilisation incontournable du Bajau, est sans nul doute lorsqu'il est mis à l'honneur lors des parades traditionnels, où il est orné d'un costume très festif constitué, entres autres, de clochettes, nommées « seriau », de rênes colorées, appelées « tingalu » et d'une bride travaillée finement, portant le nom de « kakang ».
Lors de cette manifestation, les cavaliers, du même nom, ne sont pas en reste, et portent une tenue qui est en accord avec celle de leur monture.
Il est également très apprécié par la population locale comme cheval de travail.
AuteurIl y a un relevé disponible pour cette section, dont vous trouverez le détail ci-dessous.
1998 | 1 000 |
Toutes les races du monde - Édition Delachaux et Niestlé 2014 - Par Élise Rousseau et Yann Le Bris - 543 pages - Page 382 | |
Wikipédia - Wikimedia Foundation Inc. - Encyclopédie libre - Site internet https://fr.wikipedia.org/wiki/Bajau_(cheval) | |
GeoNames - Base de données géographiques - https://www.geonames.org - Site internet https://www.geonames.org/countries/MY/malaysia.html | |
Système d'Information sur la Diversité des Animaux Domestiques - DAD-IS FAO - http://www.fao.org - Enquête sur les races de la FAO | |
European Farm Animal Biodiversity Information System (EFABIS) - Source de données européennes sur les races - FabisNet - Source de données européennes DAD-IS |