Tout d'abord, elle participe à la régulation de la température corporelle, ou thermorégulation, en fonction des conditions climatiques, elle évacue au cours de l'exercice, et après celui-ci, la chaleur produite par l'énergie cumulée lors du travail musculaire (80%). En effet, entre le flot sanguin qui augmente pour couvrir le besoin en oxygène, la dissipation de la chaleur par la dilatation des vaisseaux superficiels et la production de sueur, le maintien de la température des organes à une température adaptée à leur bon fonctionnement, est dépendant de l'apport en eau, tout particulièrement le système nerveux central, qui est très sensible aux hausses de températures.
L'eau entre aussi dans le bon fonctionnement de la digestion, en participant à la progression du contenu digestif dans les intestins et en facilitant les échanges d'éléments nutritifs entre les cellules (la teneur en eau est de 90% avant son absorption au niveau du cæcum).
Il y a aussi l'élimination des déchets de l'organisme qui est assurée par l'urine, cette dernière constituant la deuxième source majeure de pertes en eau, avant les fèces, qui elles en contiennent 75 à 80%.
La variation de la consommation d'eau est très variable, elle peut aller de 15 à 60 litres par jour pour un cheval de 500 kilogrammes. Cette consommation est directement reliée à l'alimentation (herbe, foin ou granulés), l'activité physique et les conditions météorologiques.