Un travail où le cavalier adapte son tempo à celui du cheval |
Il existe une différence fondamentale entre longer un cheval afin de le « détendre », avant de faire une autre activité, et ainsi éviter les risques provoqués par l'inactivité et, le « travailler » à la longe ou aux longues rênes.
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Auteur | Claudie Quénéhen Ouadah © Reproduction Interdite |
Dans le premier cas, on se contente de l'équiper et d'attendre qu'il « éteigne son feu », tout en priant que cet effort soudain ne provoque une atteinte ou qu'il perde un fer. Dans le second cas, le cheval sait qu'il n'est pas là pour s'amuser ou faire n'importe quoi. Et si il est tout à fait conscient de cet état de fait, c'est parce qu'on lui en a donné l'habitude.
Lorsque le cheval est sur son tracé, et ceci, qu'elle que soit l'allure, le meneur à une grande influence et doit impérativement « animer » le travail. Il doit frapper ses pas, avec une cadence adaptée à l'allure du cheval. En effet, le fait de traîner les pieds pendant que le cheval est au galop, qu'il est concentré, bien placé et régulier est une notion qui est tout à fait inconcevable.
Le cavalier doit participer en étant habité d'une forme de tension qu'il maîtrise. Il doit en permanence adapter son tempo à celui du cheval, qu'il soit au pas, au trot ou au galop, car le tracé du cavalier influence nettement celle du cheval. Quand le cavalier avance, il pousse le cheval... Il « ouvre ». Quand il recule, il raccourci son cercle, donc, il « ferme ».
C'est un travail qui est vivant, mesuré et consenti par tous les protagonistes. La séance doit amener le goût du travail à côté du cheval et provoquer un réel plaisir de parcourir le corps de l'équidé du regard en y reconnaissant le bon développement de ses muscles, le constat d'un bon tracé et la régularité de ses allures.
Cette prise de conscience n'est pas toujours facile à adopter, alors la solution est de passer de la position verticale d'un individu normal avec ses propres repères, à celle qui fera fonctionner le cerveau du cavalier différemment.
Pour y parvenir, il faut pencher la tête sur le côté, sans perdre l'équilibre et en restant sur ses deux jambes, comme si on voulait regarder le cheval avec la tête à l'envers ou la tête en bas. On constate alors que de ce changement de perception permet de mieux analyser l'allure et le rythme de travail.
AuteurEtre cavalier du Galop 5 à 7 - Fédération Française d\'Équitation - Manuel officiel de préparation aux brevets fédéraux - Éditions Charles Lavauzelle 1995 - Page 108,109 | |
Le cheval - Édition Larousse 1983 - Par le Docteur Jacques Sylvestre et Nicole Agathe Rosier - 380 pages - Page 228 | |
Dressage et Ethologie - Le carré de votre réussite - Les quatre fondamentaux d'une approche de l'art équestre - Carlos Henriques Pereira - Editions Amphora 2011 - 285 pages - Page 124,125 | |
Mon cheval au quotidien - Alimentation, soins, éducation, travail - Laurent Cresp et Caroline Le Franc - Editions Amphora 1998 - 255 pages - Page 143 | |
Wikipédia - Wikimedia Foundation Inc. - Encyclopédie libre - Site internet https://fr.wikipedia.org/wiki/Travail_%C3%A0_la_longe |