Une région dont l'aspect varie beaucoup selon l'âge du cheval |
Le dos du cheval a pour support les vertèbres thoraciques comprenant les apophyses épineuses qui sont plus réduites que celles des vertèbres du garrot et qui servent à l'insertion de certains muscles qui mobilisent l'épaule. Latéralement, il se prolonge par la paroi thoracique qui est composés des côtes et des muscles intercostaux.
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Auteur | Claudie Quénéhen Ouadah © Reproduction Interdite |
L'aspect du dos région change beaucoup selon l'âge du cheval, sous l'influence des différences de croissance entre l'avant-main et l'arrière-main durant la maturation sexuelle, des déformations qu'entraîne le vieillissement de l'organisme, mais aussi selon les aptitudes sportives. On dit que le dos est bien soutenu, s'il est parfaitement horizontal, bien musclé et qui se traduit, en coupe, par un aspect en arche romane régulière, sans aucune partie saillante.
Lorsque le développement musculaire est insuffisant cela entraîne un creusement des masses musculaires latérales qui accentue la ligne médiane formée par les apophyses épineuses, le dos prend alors l'aspect d'une crête tranchante.
La direction de la ligne du dos varie aussi beaucoup avec la croissance. Il arrive souvent qu'entre 18 mois et 3 ans, la ligne du dos bascule beaucoup vers l'avant, car en début de puberté la croissance est bien plus rapide au niveau des postérieurs que des antérieurs.
On ne peut donc apprécier la ligne définitive du dos seulement vers 3 ans et demi ou 4 ans.
Quand elle est en pente très légère vers l'avant, on dit que le cheval fait en descendant. Cette morphologie est fréquente chez les galopeurs et traduit une aptitude à l'allongement de la foulée qui est favorable à la vitesse.
Lorsque le dos est légèrement en pente vers l'arrière, ce qui favorise les allures relevées, on dit que le cheval fait en montant. Chez le cheval de selle, cette morphologie, atteste des dispositions pour les figures de haute école.
Ces variations de direction par rapport à l'horizontale deviennent des défauts lorsqu'elle exagérée. On parle alors d'un dos plongeant quand il bascule excessivement vers l'avant ou un dos de girafe quand il descend trop vers l'arrière. Par ailleurs, un dos ensellé, ou qui se creuse, est un défaut qui s'observe naturellement lorsque le cheval vieillit. Dans tous les cas, il s'agit d'un signe de faiblesse musculaire ou d'usure générale. Le défaut inverse du dos ensellé, est le dos de mulet, ou dos de carpe, qui pose également des problèmes dans la pratique de l'équitation.
En dernier lieu, lorsque le dos est long, mou et insuffisamment musclés, il doit être considérés comme un indice défavorable, car il est le témoin d'une certaine fragilité de la zone dorsale qui est un élément clé pour supporter le du poids du cavalier. Les chevaux de selle qui possède un dos fragile sont généralement désagréables à monter et peuvent devenir indisponibles durant de longues périodes.
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Auteur | Claudie Quénéhen Ouadah © Reproduction Interdite |
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Le cheval - Édition Larousse 1983 - Par le Docteur Jacques Sylvestre et Nicole Agathe Rosier - 380 pages - Page 25,26 | |
Mon cheval au quotidien - Alimentation, soins, éducation, travail - Laurent Cresp et Caroline Le Franc - Editions Amphora 1998 - 255 pages - Page 232 | |
Les fondamentaux de l'attelage - Galops 1 à 7 - Laurence Grard Guénard - Editions Amphora 2008 - 351 pages - Page 20,328 | |
Wikipédia - Wikimedia Foundation Inc. - Encyclopédie libre - Site internet https://fr.wikipedia.org/wiki/Dos_du_cheval |