Un élément indispensable dont il faut connaître l'origine |
Couramment utilisé pour l'abreuvement des chevaux, l'eau du réseau, qui est vitale, n'est pas la seule source possible d'approvisionnement. L'eau de puits, de captage, de forage, ou de rivière peut également être valorisée, toutefois il faut impérativement utiliser un élément de stockage adapté et faire analyser l'eau pour vérifier ses qualités sanitaires. Pour ceci, il suffit de faire appel à un laboratoire départemental qui vérifiera l'absence de taux importants d'éléments toxiques.
Dans certains pays, dont la France, il n'y a pas d'obligations réglementaires quant à la qualité de l'eau destinée à abreuver les chevaux, et les animaux en général, toutefois il existe des recommandations sur les aspects chimiques et bactériologiques pour avoir la garantie de conditions favorables indispensables à la santé et aux performances du cheval.
Parfois utilisée comme appoint pour l'abreuvement, on dispose de peu d'éléments concernant l'eau de pluie. Non minéralisée, sa qualité est dépendante des substances qu'elle va véhiculer lors de son ruissellement sur les toitures, par exemple, comme l'amiante, le plomb, les poussières diverses et les déjections d'oiseaux, sans compter le risque chimique ou bactériologique.
Les mares ou les eaux stagnantes peuvent parfois être polluées par des bactéries qui sont issues de matières organiques en décomposition ou de contaminant qui s'y développe, comme les algues.
De plus, les rives sont souvent boueuses et fréquentés par d'autres animaux. Ainsi, le point d'eau peut devenir un réservoir de leptospirose transmise par les rongeurs par le biais de l'urine qui est une source de contamination pour le cheval.
Comme les autres sources naturelles, l'eau d'une rivière peut être aussi polluées par des substances chimiques ou organiques qui sont véhiculés par les animaux qui défèquent et urinent lorsqu'ils boivent, et puis, ils détériorent aussi les rives en y accédant et en y stationnant, ce qui peut être dangereux pour le cheval qui risque de s'y enfoncer.
Pour cette raison, l'accès à l'eau de rivière est réglementé dans certains lieux où l'on peut voir des aménagements prévus pour en limiter ou en interdire l'accès.
Il peut être judicieux de placer son point d'eau dans une zone que le cheval néglige dans son pré, comme celles des refus, cela peut l'amener à y passer plus de temps. Si l'abreuvoir est conséquent, il est intéressant de le placer sous une clôture afin d'alimenter deux prés simultanément, très pratique dans le cas du pâturage tournant.
AuteurMon cheval au quotidien - Alimentation, soins, éducation, travail - Laurent Cresp et Caroline Le Franc - Editions Amphora 1998 - 255 pages - Page 46,69,47,83,68 | |
Le cheval - Édition Larousse 1983 - Par le Docteur Jacques Sylvestre et Nicole Agathe Rosier - 380 pages - Page 175 | |
Wikipédia - Wikimedia Foundation Inc. - Encyclopédie libre - Site internet https://fr.wikipedia.org/wiki/Alimentation_des_%C3%A9quid%C3%A9s#Eau | |
Larousse - Encyclopédie et dictionnaires gratuits en ligne - https://www.larousse.fr - Site internet https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/eau/27209 |