Avec ses quelques 600 000 licenciés, la « Fédération Française d'Équitation » détient la deuxième place à l'échelle mondiale, c'est dire la position du cheval en France. Grâce à cet état de fait, la population équine, qui avait souffert de la généralisation de la mécanisation, comme dans beaucoup d'autres pays, a vu ses effectifs augmenter grâce aux efforts fournis.
Après les omniprésentes courses hippiques et activités équestres, on voit petit à petit réapparaître, dans quelques villes françaises, la fabuleuse police montée. Meilleur conservateur des races de trait au monde, la France, qui avait initialement reconverti ces chevaux dans la filière de la viande, les utilisent, de plus en plus, pour le tourisme équestre ou le loisir.
Grâce à cet engouement, le pays peut se vanter d'avoir que très rarement besoin de mettre en place des programmes de conservation et de protection.
Le pays est le berceau de chevaux populaires à l'échelle mondiale, comme le Selle Français, l'Ardennais, une des races de chevaux les plus anciennes de France, le Trotteur Français, et le Percheron, porte bien son surnom d'« Arabe gigantesque ».
Le pays multiplie les efforts pour répondre aux besoins des cavaliers et des passionnés, en élevant plus d'une centaine de races étrangères dont, le Pure Race Espagnole, réputé pour son tempérament, le Shire, la plus grande race équine du monde, l'Arabe, une des plus anciennes races du monde, le Barbe, connu il y a plus de 2000 ans, et le Marwari, considéré comme l'une des races les plus belles du monde.
Selon le recensement de l'année 2018, la population était de 370881 chevaux, contre 375266 en 2017, et 30460 ânes, en 2018, contre 30000 en 2017.