Cheval Galicien

Une ancienne race de chevaux qui vit toujours en semi-liberté

Les plus anciens témoignages qui atteste de la présence de populations équines en Galice se trouvent dans les représentations rupestres dans la région de Sabucedo, où apparaissent des chevaux montés aux côtés de guerriers et les pétroglyphes de Viladesuso, avec des représentations d'attelages tirés par des chevaux, datant de la période de l'âge du bronze de 2500 à 2000 avant notre ère.
Le Galicien un poney originaire de l'Espagne
La théorie la plus probable sur l'origine du Galicien, en race pure, soutient que ce sont les peuples celtiques, qui sont arrivés dans le nord de la péninsule ibérique vers le VIIème siècle avant notre ère et VI siècle avant notre ère, qui ont introduit des chevaux qui possédaient une petite tête, des oreilles courtes, une forte croupe et une robe grise foncée, plutôt primitive. D'ailleurs, ces chevaux de la péninsule septentrionale, autres que le Poney des Asturies, sont mentionnés par des auteurs classiques, comme les poètes Gracio et Silio. Le capital génétique de ces chevaux a évolué durant des siècles, se différenciant par les conditions environnementales et l'intervention de processus de métissage donnant lieu à diverses races liées à la Galice.

Vivant généralement en semi liberté dans les zones montagneuses de la Galice, le Galicien a également été exploité par l'activité humaine dans les temps anciens comme animal de combat, puis pour le travail rural, et, dans une moindre mesure, pour la production et la consommation de sa viande.

Avec la généralisation de la mécanisation, qui a provoqué l'augmentation d'élevages destinés à l'industrie alimentaire, au cours des dernières décennies du XXème siècle, la population des chevaux de montagne génétiquement pure a diminuée, à cause de multiples croisements destinés à développer des races plus lourdes.

Suite à cela, le Galicien, en race pure, est devenu de plus en pus rare, jusqu'à être en danger d'extinction. Dans ce contexte, à la fin des années 1980, diverses initiatives visant la protection et la conservation ont été mises en place, à l'initiative d'organisations internationales telles que les Nations Unies et la FAO.

Bénéficiant, de nos jours de mesures de protection, le Galicien est toujours rare, mais, fort heureusement, ses effectifs augmentent, comme le montre les derniers recensements. En effet, 650 individus ont été enregistrés en 2003, 1298 en 2007 et 1500 en 2011.

Cheval trapu qui ressemble à l'Asturçon, le Galicien a une taille au garrot comprise entre 1,20 mètre et 1,40 mètre pour un poids allant de 165 à 300 kilogrammes. La couleur de sa robe est généralement baie, dans toutes ses nuances, mais elle peut également être alezane ou noire. Dans tous les cas, elle ne comporte aucune marque blanche. Les crins de sa crinière et de sa queue sont fournis et accompagnés d'une barbe en hiver, qui peut être définitive chez les vieilles juments au niveau de la lèvre supérieur.

Sa tête présente un profil rectiligne ou subconcave avec un front large, de grands yeux et des petites oreilles poilues, sa poitrine est profonde, sa croupe est puissante, ses membres courts sont résistants, minces et très résistants terminés et ses sabots durs.

Intelligent, mais très craintif à l'état sauvage, le Galicien peut devenir calme et docile s'il est correctement domestiqué.

Endurant, il a pour particularité d'avoir une allure supplémentaire, qui est à l'amble. Résistante aux maladies, la race est connue pour sa grande rusticité.
Un Galicien au pré
Parfaitement adaptée à son environnement, le Galicien est principalement élevé dans la région de Galice en Espagne. La population principale de la race est maintenue sauvage toute l'année, à l'exception de quelques jours au printemps et en été lors d'une fête traditionnelle appelée « Rapa das Bestas ».
Une vue d'un paysage de l'Espagne
Le Galicien est une bonne monture, plutôt réservé aux enfants ou aux adultes légers, pour le loisir et la randonnée. En race pure, le Galicien n'est pas un bon candidat pour à la production de viande, alors, lorsqu'il est enregistré, il ne peut être employé que pour les expositions, l'équitation de compétition et de loisirs, et quelquefois pour des spectacles où il est souvent conduit aux longues rênes. Il est également utilisé comme améliorateur du Galiceño.
  • Élevage et croisements
  • Équitation sportive
  • Exhibition
  • Fête et folklore
  • Monte
  • Production de viande
  • Randonnée
  • Spectacle
Une fois par an, le Galicien, devient le centre de toutes les attentions durant une fête populaire, nommée « rapa das bestas », qui consiste essentiellement a regrouper les troupeaux dans des enclos appelés « curro » pour les marquer au fer rouge et leur prodiguer des soins. Quelques individus, après que leur queue et leur crinière soit taillée, sont proposés à la vente. Certains d'entres eux sont achetés, tandis que le reste est relâché jusqu'à l'année suivante.

Il est important de préciser que seuls les poneys qui ne sont pures races peuvent participer à cette manifestation.
Le Galicien au pâturage

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