Une race souvent destinée à la traction du Cidomo |
Race indigène vivant sur l'île du même nom en Indonésie, le Lombok, ou Kuda Lombok, est probablement issu, comme la plupart des chevaux indonésiens, du Mongol. Un article publié en 1851 dans le « Journal of the Indian Archipelago and Eastern Asia » avance quant à lui, qu'il serait le fruit du croisement entre le Bali et le Bima. De plus, si l'on considère son histoire, il est plus que vraisemblable qu'il ait été influencé par des chevaux des Pays Bas. Il a ensuite été forgé par son nouvel environnement.
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Auteur | Claudie Quénéhen Ouadah © Reproduction Interdite |
L'île Lombok à fréquemment été citée comme un lieu où l'exportation de chevaux était commune, sans que cela ait des conséquences historiques notables. Par contre, au cours de l'année 1515, l'est de l'île de Java accueillait souvent le Lombok. Ce qui est étonnant c'est que Tomé Pires, un écrivain du Portugal, a indiqué exactement l'inverse c'est-à-dire que ce sont les chevaux de Java qui débarquait régulièrement sur l'île de Lombok. Quoi qu'il en soit, il n'est pas rapporter de conséquence directe sur la race.
Il est dans tous les cas certains que dans les années 1850, les Rajah de l'île se procuraient des juments anglaises qu'ils ont ensuite croisées avec le Lombok, ou le Macassar, souvent considéré comme apparenté. Les dernières exportations depuis l'île de Lombok vont cesser entre les années 1890 et 1910.
Vu comme un cheval de peu d'importance, le Lombok, même si il est encore au centre d'un petit commerce avec l'île de Java va bientôt être effacé face aux autres races des îles d'Indonésie.
Rustique et facile d'entretien, ce petit cheval a une taille au garrot comprise entre 1,10 mètre et 1,22 mètre.
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Auteur | Claudie Quénéhen Ouadah © Reproduction Interdite |
La couleur de sa robe est généralement baie ou baie brune, mais elle peut aussi être alezane ou rouannée. Les crins de la crinière, qui est courte, et de la queue sont peu fournis.
Sa tête fine et longue présente un profil rectiligne ou légèrement convexe avec de grands yeux et des oreilles moyennes, son encolure est courte, son garrot est peu marqué, sa poitrine est large, sa croupe est inclinée, son dos est droit, ses membres sont plutôt minces et ses sabots sont durs.
Il est élevé en Indonésie, son pays d'origine, principalement sur l'île Lombok, d'où son non, dans la Province des Petites Îles de la Sonde Occidentales.
Le Lombok bénéficie d'un meilleur élevage, fait dans de bonnes conditions, quand il est employé pour tracter le « Cidomo », un véhicule hippomobile de petite taille et à deux roues très fréquent sur les îles.
Il est utilisé pour le transport, plutôt bâté, mais également pour l'attelage, le travail du bétail et la production de viande.
AuteurAu cours de son évolution, ces quelques 4 dates ont marqué l'histoire du Lombok.
Il y a un relevé disponible pour cette section, dont vous trouverez le détail ci-dessous.
2003 | 5 000 |
Toutes les races du monde - Édition Delachaux et Niestlé 2014 - Par Élise Rousseau et Yann Le Bris - 543 pages - Page 388 | |
International Encyclopedia of Horse Breeds - Édition 1986 - 2007 - Par University of Oklahoma Press - 486 pages - Page 271 | |
Mason\'s World Dictionary of Livestock Breeds - Types and Varieties - CABI - 2002 - Valerie Porter - 380 pages - Page 188 | |
Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding - Édition 2002 - 2016 - 380 pages - 1107 - Par Valérie Porter - Page 483 | |
Folk Tales from Bali and Lombok - Djambatan - 1990 - 85 pages | |
Journal of the Indian Archipelago and Eastern Asia - 1851 | |
Wikipédia - Wikimedia Foundation Inc. - Encyclopédie libre - Site internet https://fr.wikipedia.org/wiki/Lombok_(cheval) | |
GeoNames - Base de données géographiques - https://www.geonames.org - Site internet https://www.geonames.org/countries/ID/indonesia.html |