Au cours de la Renaissance, il jouissait d'une grande popularité dans toute l'Europe, ce qui explique son influence sur de nombreuses races dont le Hanovrien, le Holstein, l'Oldenbourg, le Gelderland, le Frederiksborg et le Kladruber, sans oublié celles dont il est un des ancêtres comme le Persano, le Murgese mais surtout le Lipizzan, qui possèdent dans ses fondateurs deux qui sont de race Napolitain. Initialement prévu pour la guerre, c'est dans le dressage et la Haute école qu'il va plus tard exceller.
Malgré ses prouesses et son histoire où elle s'est illustrée, la race va finir par disparaître après la chute du Royaume de Naples vers 1860. Cela aurait pu se terminer ainsi sans l'intervention de Giuseppe Maresca, un passionné qui a récemment décidé de tout entreprendre pour faire renaître ce cheval unique en son genre. Ne comptant pas son temps, il va rechercher un cheval possédant les souches nécessaires à sa renaissance et c'est avec le Lipizzan serbe qu'il va trouver ce qu'il cherchait. Non seulement il possédait une proportion de sang Napolitain largement suffisante, mais en plus il avait une morphologie très similaire.
Une fois la race reconstituée, il va créer l'Association des Éleveurs de la Province de Naples et en devenir le président, et va également fonder la Nouvelle Académie napolitaine d'art équestre Federico Grisone. Après de nombreux efforts, le Napolitain, qui se développe petit à petit dans les années 1980, à enfin été reconnue officiellement. Encore extrêmement rare, le Napolitain reste particulièrement vulnérable, puisqu'on en comptait à peine 22 individus au dernier effectif qui a eu lieu en 2018.