Une partie particulièrement importante et complexe chez le cheval |
Particulièrement développées, importantes et complexes chez le cheval, les voies aérifères débutent par les naseaux qui peuvent s'ouvrir très largement sous l'effet des puissants muscles de la face. Ensuite, les gaz s'infiltrent dans les cavités nasales où ils sont en contact avec la muqueuse des cornets, qui est très étendue et fortement vascularisée. A ce niveau l'air inspiré va se réchauffer et l'air expiré va perdre de la chaleur.
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Auteur | Samantha Quénéhen © Reproduction Interdite |
Les cavités nasales sont complétées par des cavités intra-osseuses qui sont les sinus (le frontal étant le plus développé) et les poches gutturales. Ils sont les prolongements de la trompe d'Eustache qui relie le pharynx à l'oreille moyenne, caractéristiques propres aux équidés.
Même si le rôle physiologique exact des sinus et des poches gutturales n'est pas tout à fait clair chez le cheval, les affections de ces cavités peuvent parfois entraîner, particulièrement pendant un effort sportif, des hémorragies que l'on nomme épistaxis. Ces hémorragies sont très fâcheuses et peuvent provoquer l'arrêt d'un cheval en pleine course.
Le bout du nez et les naseaux forment une zone très mobile, du fait, à la fois, de leur extrême sensibilité tactile et des échanges respiratoires. Le cheval découvre le monde qui l'entoure par l'olfaction et par le tact autant que par l'ouïe et la vue. Il éprouve donc le besoin de se rassurer en reniflant les odeurs de l'objet ou de l'être vivant qu'il veut découvrir et en le touchant avec le bout du nez, zone principale de sensibilité tactile, situé dans le prolongement des lèvres. On conseille pour calmer un cheval inconnu, de lui tendre le bras afin que l'animal le flaire puis y frotte le bout du nez... Ce conseil doit toutefois être mis en pratique avec prudence auprès des étalons dont la réponse risque souvent de se traduire par une morsure.
Les naseaux doivent être largement ouverts, très mobiles, recouverts d'une peau fine. Hormis une légère trace d'un mucus clair et sans odeur, ils ne doivent présenter aucun jetage. Un jetage abondant, purulent ou malodorant est toujours le signe de l'évolution d'une maladie générale ou d'une infection des sinus ou des poches gutturales.
Le bout du nez doit être exempt d'excoriations ou de cicatrices, révélatrices du besoin d'utiliser souvent le tord-nez comme moyen de contention chez un cheval rétif ou conséquences de chutes chez un cheval couronné ou rasant le tapis, c'est-à-dire présentant des problèmes de locomotion.
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Auteur | Claudie Quénéhen Ouadah © Reproduction Interdite |
Le cheval - Édition Larousse 1983 - Par le Docteur Jacques Sylvestre et Nicole Agathe Rosier - 380 pages - Page 41,50 | |
Wikipédia - Wikimedia Foundation Inc. - Encyclopédie libre - Site internet https://fr.wikipedia.org/wiki/Naseau#Chez_le_cheval | |
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