Une race très populaire qui a disparu lors de sa fusion avec le Hackney |
Remontant sans doute au Moyen Âge, le Norfolk, nommé aussi Norfolk Roadster ou Trotteur Norfolk, est issu, selon les écrits, de juments locales croisées avec des chevaux de Flandre, qui sont également les ancêtres du Frison. Dans les années 1540, les chevaux d'attelage du Norfolk sont si réputés que le roi Henry VIII va expressément demander aux éleveurs fortunés de « mettre de côté » pour lui des étalons trotteurs.
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Auteur | Claudie Quénéhen Ouadah © Reproduction Interdite |
C'est avec « Shales », un étalon né en 1755 et plus connu sous le nom de « Old Shales », que l'histoire du Norfolk va débuter. En effet, ce dernier considéré comme le chef de race, est le fils de Blaze, né en 1733, ainsi que le petit-fils de Flying Childers, qui n'est autre que le descendant du célèbre Darley Arabian, un des fondateurs du Pur Sang. C'est avec la complicité de ses deux fils Scot Shales, né en 1762, et Driver, né en 1766, que la race va finir de se développer.
A partir du XVIIIème et jusqu'au début du XIXème siècle, le Norfolk sera particulièrement réputé, car il est considéré, à cette époque, comme le trotteur le plus rapide au monde.
Comme beaucoup d'autres races la généralisation de la mécanisation, et plus particulièrement l'arrivée des chemins de fer, vont beaucoup affectés le Norfolk qui va peu à peu déserter les routes d'Angleterre.
En 1883, les éleveurs du comté de Norfolk vont créer un registre de race, qui sera placé sous l'égide de la « Hackney Stud-book Society ». C'est à partir de cette année là, que la totalité des chevaux trotteurs vont prendre le nom de « Hackney ». Même si le Norfolk va influencer le Hackney de façon significative, il va tout de même peu à peu disparaître en tant que race à proprement parler.
La couleur de sa robe pouvait être noire et d'autres étaient sans doute possibles.
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Auteur | Claudie Quénéhen Ouadah © Reproduction Interdite |
Sa tête assez grosse présentait un profil busqué, son encolure musclée était forte et son arrière main était puissante.
Il était élevé au Royaume Uni, son pays natal, notamment dans le comté de Norfolk, le berceau de la race, et aussi à l'étranger comme en France, en Finlande, en Hongrie, dans le célèbre Haras de Mezohegyes, aux États Unis et en Inde.
Il était principalement utilisé pour l'attelage et les courses de trot, mais aussi pour le transport et la remonte militaire.
AuteurAu cours de son évolution, ces quelques 17 dates ont marqué l'histoire du Norfolk.
Toutes les races du monde - Édition Delachaux et Niestlé 2014 - Par Élise Rousseau et Yann Le Bris - 543 pages - Page 542 | |
Storey's Illustrated Guide to 96 Horse Breeds of North America - Storey Publishing 2012 - 416 pages - Par Judith Dutson - Page 110, 120, 221, 294, 302, 308, 310 | |
The Book of the Horse - Samuel Sidney - Cassell and Company - 1893 - 680 pages - Page 104 | |
A History of Norfolk - Walter Rye - E. Stock - 1885 - 316 pages - Page 132 | |
Wikipédia - Wikimedia Foundation Inc. - Encyclopédie libre - Site internet https://fr.wikipedia.org/wiki/Trotteur_Norfolk | |
Google Maps - Service de cartographie en ligne - https://maps.google.fr - Site internet 78,86,118,224,264 | |
GeoNames - Base de données géographiques - https://www.geonames.org - Site internet https://www.geonames.org/countries/GB/united-kingdom.html |