Son appellation a souvent été changée des années 1800 jusqu'à celles de 1900. Parmi celles-ci, ont peux citer des noms comme Pinto, Paint, et Skewbald.
Il était à l'origine un Quarter Horse de couleur, et le cheval par excellence des cow-boys.
Il était également apprécié par les indiens d'Amérique du Nord, comme les Comanches, surtout pour son pelage, qui était un bel ornement naturel, mais aussi un camouflage très efficace pour la chasse et les combats.
Les dessins de chevaux découverts sur des peaux de bisons en sont la meilleure preuve.
Mais tout comme l'Appaloosa, il est vite devenu une cible pendant les guerres indiennes, et a été écarté du registre généalogique du Quarter Horse au début du XXème siècle.
Tout le monde n'a pas renoncé à l'utiliser, ainsi dans les années 1950 et 1960, certains éleveurs décidèrent de créer un registre pour le Paint Horse.
Une première association est créée dans les années 1950, la « Pinto Horse Association » pour la préservation de son pelage.
En 1962, une autre va voir le jour à l'initiative de Rebecca Tyler Lockhart, dans l'objectif de préserver la couleur mais aussi la conformation, il s'agit de l'« Association Américaine de l'American Paint Horse ».
Un an plus tard, la fondatrice de l'« Association Américaine de l'American Paint Horse » passe la main à Ralph Morrison, qui deviendra le premier secrétaire général. Dans le même temps l'association déménage à Amarillo dans l'État du Texas.
Alors que dans la première année, seulement quelques centaines de chevaux ont été enregistrés, il y a de nos jours plus d'un million de chevaux.
Le Paint Horse est devenu la race de chevaux la plus répandue aux États Unis, après le Quarter Horse, et se trouve dans de nombreux pays du monde, dont la France, l'Allemagne, l'Italie et le Royaume Uni.
Tous les propriétaires amateurs et éleveurs sont d'accord sur le fait que le Paint Horse possède toutes les qualités, qui font de lui un cheval idéal, avec une apparence particulière et unique.