Lié à la tradition de chevalerie et symbole de puissance, le cheval au Pakistan est particulièrement apprécié, malgré cela la population équine, avec un effectif d'environ 320 milles individus, est en nette diminution, contrairement à celle des ânes et les mules, qui elle augmente.
Adorateur de la danse des chevaux, comme l'Inde, le pays, qui ne consomme pas de viande équine, utilise le cheval principalement pour l'attelage, mais également pour des activités en développement, le sport et le loisir.
Le pays est le berceau du Baloutche, un cheval sans doute apparenté au Barbe de l'Ouest Africain, du Hirzai, le résultat du croisement entre le Baloutche et l'Arabe, du Kajlan, une race populaire pour la beauté de ses yeux noirs, et du Sindhi, une race proche du Kathiawari et du Marwari nommé aussi « Makra ».
Le Pakistan élève également des races étrangères comme, l'Afghan, la race aux multiples variétés et l'Cheval du Pays Indien, une variété de petits chevaux d'Inde issue de nombreux croisements. Il faut noter la présence de l'Âne Sauvage du Tibet, un âne qui a évolué pendant plus de 500 000 ans, sur le territoire.
Selon le recensement de l'année 2018, la population équine était de 369000 chevaux, contre 367000 en 2017, et de 5319000 ânes, en 2018, contre 5222000 en 2017.