En effet, face à leur assaut le cheval peut secouer la tête, faire frémir sa peau, taper le sol, mais c'est la queue du cheval qui offre le moyen de défense le plus optimal contre les insectes qui envahissent son corps.
Autrefois, l'amputation de la queue, surtout pratiquée chez le cheval de trait qui, de nos jours, tend à disparaître, l'empêchait de profiter de ce moyen de défense naturelle.
La queue, anatomiquement parlant, est un faisceau de cordons nerveux qui est visible dans la zone inférieure de la colonne vertébrale. Elle marque, au niveau de la seconde vertèbre lombaire (nommée L2 et à partir de laquelle on pratique la ponction lombaire), la « fin » du tube neural. Elle est composée de 15 à 18 vertèbres coccygiennes.
Le port de la queue constitue un bon indice de l'état psychologique du cheval. Par exemple, si elle est bien portée, sans mouvements exagérés, elle traduit de la confiance tandis que lorsqu'elle est dressée pendant un galop, elle confirme souvent une bonne forme.
Par contre, et plus particulièrement pour la jument, quand elle est agitée ou rabattue entre ses cuisses, cela est un signe d'inquiétude qui annonce fréquemment une défense énergique qui se traduit par une ruade. Cela indique surtout qu'elle n'est pas en chaleur et refuse l'étalon.