Pour acquérir une position correcte des rênes dans les mains |
Pour la tenue des rênes, l'exigence est de mise. Quand un cavalier est débutant, il tient les rênes avec ses deux mains, chaque rêne passant sous le petit doigt et ressortant au dessus de la main, serrée entre le pouce et l'index. Le fouet des rênes, c'est à dire l'anse qui dépasse et les relies, tourne au dessus de l'index et se rabat vers l'avant, entre l'encolure et la rêne droite.
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Auteur | Claudie Quénéhen Ouadah © Reproduction Interdite |
C'est le pouce et l'index qui maintiennent fermement chacune des rênes, alors que les autres doigts restent à demi fermés, souples et capables, à tout moment, de s'ouvrir ou de se serrer dans le but de pouvoir continuellement garder le contact avec la bouche de sa monture.
Les poings demeurent fermés et se positionnent dans le prolongement de l'avant-bras, qui, quant à eux restent ouverts en angle droit avec les bras à l'appui du corps. Il faut garder un écart au moins de 25 centimètres entre les mains et les ongles doivent être face à face avec le pouce au dessus.
Quand le cavalier désire allonger les rênes, il lui faut entrouvrir le pouce et l'index de ses mains et laisser les rênes glisser entre les doigts. A l'inverse, pour raccourcir une rêne, le cavalier doit la prendre au dessus du pouce avec la main opposée, qui ne doit en aucun cas lâcher sa propre rêne. Ensuite, il desserre légèrement le pouce et l'index jusqu'à ce qu'il le contact avec la bouche de son cheval soit obtenu.
Le cavalier peut également tenir les rênes dans une seule main, en général, dans la main gauche. Pour y parvenir, il lui faut séparer les deux rênes par le petit doigt en gardant la rêne gauche à l'extérieur de celui-ci. L'extrémité supérieur des deux rênes repose à plat sur le champ de l'index, serrée par le pouce.
Il est impératif de faire l'acquisition d'une position correcte des rênes dans les mains, car le plus infime mouvement de celles-ci est immédiatement transmis à la bouche de son cheval et à des conséquences sur la conduite de sa monture. Il faut, dans tous les cas éviter, de brutaliser la bouche de son cheval, et cela demeure une difficile affaire quand on est débutant. C'est pour cela que le néophyte doit apprendre à être délicat et à avoir du doigté, c'est une qualité première dont font preuve tous les cavaliers confirmés.
AuteurPage | https://www.canva.com/photos/MAEaml9c2sk-dressage-horse/ | |
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Auteur | YanLev © Licence Free Media Pro |
Etre cavalier du Galop 5 à 7 - Fédération Française d'Équitation - Manuel officiel de préparation aux brevets fédéraux - Éditions Charles Lavauzelle 1995 - Page 47 | |
Etre cavalier du Galop 1 à 4 - Fédération Française d'Équitation - Manuel officiel de préparation aux brevets fédéraux - Éditions Charles Lavauzelle 1996 - Page 34, 35 | |
Guide Fédéral Galop® 1 - Fédération Française d\'Equitation 2012 - 80 pages - Page 144 | |
Le cheval - Édition Larousse 1983 - Par le Docteur Jacques Sylvestre et Nicole Agathe Rosier - 380 pages - Page 226,283 | |
Wikipédia - Wikimedia Foundation Inc. - Encyclopédie libre - Site internet https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%AAne |