Une race récente directement liée au haras du même nom |
Élevé à partir de 1856 lors de la création de la station d'élevage du même nom au sud ouest de l'Estonie, le Tori est une race développée dans l'objectif de posséder des chevaux plus rapides, qui a connue différentes phases. La première va débuter en 1880 à Pärnumaa avec 47 juments et 7 étalons locaux, qui vont être croisés avec le Finlandais. Mais le résultat ne sera pas à la hauteur des attentes des éleveurs, car il ne n'avait pas les caractéristiques leur permettant de répondre au travail qui leur était demandé.
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Auteur | Claudie Quénéhen Ouadah © Reproduction Interdite |
C'est ainsi que la décision d'abandonné les croisements avec le Finlandais, va être prise. La sélection va continuer avec des étalons Arabes et des trotteurs allemands, pour modifier les chevaux locaux. Puis, à partir de 1896, avec le Hackney (jusqu'en 1926), mais qui n'apportera pas satisfaction aux éleveurs. C'est pourquoi un étalon, nommé Hetman, issu du croisement antre l'Anglo Normand et le Trotteur Norfolk et qui va devenir plus tard le fondateur de la race, va retenir toute l'attention, de part ses qualités.
Au fil du temps, il va devenir le cheval de ferme tant attendu, et continuera à être influencé par d'autres races, comme le l'Hanovrien et l'Ardennais jusqu'en 1950, puis par le Frison Oriental et l'Arabe, et enfin par le Postier Breton.
Le succès est au rendez-vous puisque la race est élevée dans tout le pays, elle représente à cette époque plus de 60% du cheptel total du pays, en effet, au cours des années des années 1980, l'effectif total est d'environ 15000 individus. Mais le désaccord entre les différents éleveurs vont aboutir à la division de la race en deux types, qui va provoquer son déclin.
Géré par l'« Eesti Hobusekasvatajate Selts étalie » à Pärnumaa, ou Comté de Pärnu, dans le sud ouest du pays, le Tori a été reconnu comme étant en danger d'extinction à partir de l'année 2004. Lors du recensement de 2007 en Estonie, son effectif était estimé entre 500 et 1300 individus en Estonie.
Puissant et vif, ce cheval de sport qui bénéficie d'une bonne longévité, d'une bonne fertilité et d'une bonne santé, a une taille au garrot comprise entre 1,46 mètre et 1,66 mètre pour un poids qui avoisine les 595 kilogrammes.
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Auteur | Claudie Quénéhen Ouadah © Reproduction Interdite |
La couleur de sa robe est généralement alezane influencée par le gène silver, elle peut aussi être alezane foncée ou rouannée, quelquefois baie, baie foncée ou noire et plus rarement palomino. Les crins de sa crinière et de sa queue, attachée haut, sont fournis. Les marques blanches à la tête et aux membres sont fréquentes.
Sa tête bien proportionnée présente un front et un nez larges, et de grands naseaux, son encolure forte est de longueur moyenne, son poitrail est large, son dos long est large, son corps long est ample, sa croupe longue est musclée, ses membres courts sont solides et ses sabots sont larges.
Calme et docile, Le Tori est patient, ce qui fait qu'il est facile à débourrer, à éduquer et à travailler. Cheval de forte constitution, il est adaptable et fait preuve d'endurance.
Bien adapté aux conditions locales, le Tori est élevé sur la partie continentale Estonie, son pays natal, notamment dans la Municipalité de Tori situé dans le Comté de Pärnu, le berceau de la race, dans le Comté de Viljandi, le Comté de Viru Ouest et le Comté de Järva. Il est également en Russie et en Ukraine, deux pays frontaliers, et aussi en Biélorussie.
Il est utilisé à l'attelage, notamment pour les travaux agricoles, et sous la selle, pour le loisir, le tourisme équestre et le sport. Il a également employé contribué à la naissance du Cheval de Sport Estonien, un Stud-book qui a été à l'initiative de nombreux intervenants.
AuteurAu cours de son évolution, ces quelques 14 dates ont marqué l'histoire du Tori.
Il y a 5 relevés disponibles pour cette section, dont vous trouverez le détail ci-dessous. Le relevé le plus faible affiche un résultat de 100 sujets pour l'année 1998, tandis que le plus grand est de 39 989 individus en 1990.
1980 | 15 643 |
1990 | 39 989 |
1994 | 1 260 |
1998 | 100 |
2007 | 500 |
Il y a 3 relevés disponibles pour cette section, dont vous trouverez le détail ci-dessous. Le relevé le plus faible affiche un résultat de 37 sujets pour l'année 1998, tandis que le plus grand est de 60 individus en 1994.
1994 | 60 |
1998 | 37 |
2007 | 47 |
Il y a 3 relevés disponibles pour cette section, dont vous trouverez le détail ci-dessous. Le relevé le plus faible affiche un résultat de 429 sujets pour l'année 2007, tandis que le plus grand est de 1 200 individus en 1994.
1994 | 1 200 |
1998 | 469 |
2007 | 429 |
Il y a 2 relevés disponibles pour cette section, dont vous trouverez le détail ci-dessous.
1998 | 469 |
2007 | 394 |
Il y a 4 relevés disponibles pour cette section, dont vous trouverez le détail ci-dessous. Le relevé le plus faible affiche un résultat de 20 sujets pour l'année 1980, tandis que le plus grand est de 70 individus en 1998.
1980 | 20 |
1994 | 60 |
1998 | 70 |
2007 | 46 |
Toutes les races du monde - Édition Delachaux et Niestlé 2014 - Par Élise Rousseau et Yann Le Bris - 543 pages - Page 212 | |
Wikipédia - Wikimedia Foundation Inc. - Encyclopédie libre - Site internet https://fr.wikipedia.org/wiki/Tori_(cheval) | |
Breeds of Livestock - Oklahoma State University - Department of Animal Science - http://afs.okstate.edu - Site internet http://afs.okstate.edu/breeds/horses/tori/index.html | |
https://www.ehs.ee | |
GeoNames - Base de données géographiques - https://www.geonames.org - Site internet https://www.geonames.org/countries/EE/estonia.html | |
Système d'Information sur la Diversité des Animaux Domestiques - DAD-IS FAO - http://www.fao.org - Enquête sur les races de la FAO | |
European Farm Animal Biodiversity Information System (EFABIS) - Source de données européennes sur les races - FabisNet - Source de données européennes DAD-IS |