Une intervention indispensable lors d'une infestation parasitaire |
Porteur de vers parasites à des niveaux variables, le cheval infesté montre des manifestations qui, généralement, sont facilement reconnaissables. Mais dans certains cas les signes peuvent être plus insidieux.
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Auteur | Claudie Quénéhen Ouadah © Reproduction Interdite |
La majorité des soigneurs savent que si un cheval maigrit sans raison apparente ou qu'il se gratte la queue, c'est qu'il a vraisemblablement des vers.
Mais d'autres symptômes sont aussi causés par une infestation parasitaire comme des boiteries, à cause des larves qui migrent dans l'artère fémorale, de la toux par la migration de parasites dans les bronches, de plaies bourgeonnantes, de diarrhées, et souvent de coliques.
D'autres indices aident à soupçonner une infestation parasitaire comme un poil terne, piqué, un cheval qui est « ballonné », où son ventre gros laisse apparaître ses côtes, sans oublier, un cheval qui est moins en forme et qui devient difficile à entretenir même avec une alimentation adéquate. Le dernier indice évident mais pas toujours visible, ce sont des vers dans les crottins.
Il faut donc toujours surveiller le cheval afin de savoir s'il a besoin d'être vermifuger. Le mieux est de traiter son cheval à dates fixes, même en l'absence de signes de parasitisme, mais cette méthode n'est pas toujours approuvée.
Généralement, la méthode la plus employée est l'administration par voie orale d'une pâte. En premier lieu, il faut tourner la molette pour adapter la dose au poids du cheval. Puis il faut insérer ses doigts dans sa bouche afin de désensibiliser le cheval à la manipulation, mais aussi pour retirer les aliments qui peuvent y séjourner.
Le fait de ne pas voir de vers dans ses crottins les jours qui suivent ne signifie en aucun cas que le cheval n'en avait pas, mais qu'ils étaient peut être trop petits pour être visibles. Il faut compter environ dix jours pour que le cheval retrouve sa forme, un ventre normal et un beau poil.
Disponible chez le vétérinaire ou en pharmacie, les différentes marques de vermifuges correspondent généralement à des molécules différentes. Chacune de ses molécules a son propre spectre d'agissement, c'est-à-dire qu'il va cibler une espèce bien définie.
Le minimum conseillé est de deux fois par an, toutefois il est quelquefois préférable de vermifuger au moins 4 fois par an suivant le lieu d'élevage et ses conditions de vie.
Même si cela à un coût, il est toujours préférable de vermifuger un cheval, car les dépenses faîtes pour le traiter sont nettement inférieures aux économies effectuées dans le cadre de l'alimentation ou d'éventuels frais vétérinaire.
Auteur# | Première année | Années suivantes |
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Avril | Double dose de Strongid contre les ténias | Double dose de Strongid contre les ténias |
Juin | Vermifuge polyvalent | Vermifuge polyvalent |
Octobre | Double dose de Strongid contre les ténias | Double dose de Strongid contre les ténias |
Novembre | Fenbendazole contre les cyathostomes ou petit strongles | |
Décembre | Ivermectine contre les gastérophiles | Ivermectine contre les gastérophiles |
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Auteur | Claudie Quénéhen Ouadah © Reproduction Interdite |
Etre cavalier du Galop 5 à 7 - Fédération Française d'Équitation - Manuel officiel de préparation aux brevets fédéraux - Éditions Charles Lavauzelle 1995 - Page 39 | |
https://www.vetopedia.fr/rythme-vermifugation-cheval/ | |
Institut français du cheval et de l'équitation (IFCE) - Établissement public à caractère administratif - SAUMUR - https://www.ifce.fr/ - Site internet https://equipedia.ifce.fr/sante-et-bien-etre-animal/soin-prevention-et-medication/prevention/vermifugation-raisonnee-principes-et-bonnes-pratiques | |
https://respe.net/maladie-equine/autre/parasites-digestifs/#:~:text=Les%20principaux%20parasites%20digestifs%20du,ou%20t%C3%A9nias%2C%20et%20les%20gast%C3%A9rophiles. |