Malgré les souffrances rencontrées au cours de la guerre et de la situation politique, le cheptel d'Afghanistan reste honorable grâce aux peuples nomades, pour qui le cheval est un symbole et dont ils ne peuvent se passer, tout comme leurs ânes ou leurs mules, pour le transport ainsi que le bât sur des terrains accidentés.
Mais le cheval est aussi le point central des jeux collectifs comme le Bouzkachi, ou Bozkach, qui était déjà pratiqué par Attila lors de ses entraînements. Cela ressemble en fait plus à un sport de combat, particulièrement brutal pour tous les protagonistes, car il consiste à ce que les cavaliers luttent sans cesse, et par tous les moyens, pour posséder une dépouille de chèvre.
Le pays est intimement lié aux origines de l'Afghan, la race aux multiples variétés en Afghanistan et au Pakistan, dont l'Herati, le Bouzkashi, le Dawand, la plus rapide de toutes, et le Kohband, et d'autres races, comme le Waziri, un cheval similaire au Baloutche et au Yabu, un petit cheval de montagne réputé pour sa paresse.
Le pays n'est pas éleveur de races étrangères, si l'on exclut le Karabair, une race dont l'histoire remonte aux anciens chevaux de la steppe, et la Mule Poitevine, une race qui demande une bonne éducation.
Selon le recensement de l'année 2018, la population était de 179819 chevaux, contre 175000 en 2017, et de 1354718 ânes, en 2018, contre 1317000 en 2017.