Critère extrêmement important dans nombre de domaines, la
morphologie du
cheval permet d'évaluer en un regard ses possibles aptitudes aux différentes disciplines équestres qui, pour la plupart, demandent un modèle spécifique.
En effet, la
morphologie du
cheval est l'indice qui permet de déterminer si un
cheval est plus fait l'
attelage (généralement plus abordable pour un cheval avec des épaules droites), ou pour le
saut d'obstacles (possède souvent une arrière main très musclée afin de mieux sauter).
Caractérisé par un vocabulaire spécifique, la
morphologie, c'est aussi de connaître les différentes parties du corps du
cheval, ce qui simplifie la communication avec les
professionnels, comme le
maréchal ferrant ou le
vétérinaire.
Par ailleurs, cette terminologie, qui a été développée pour décrire l'aspect extérieur du
cheval, devient impérative lors du passage des examens équestres, nommés «
Galops » en , et qui sont, en
France, sous l'égide de la
Fédération Française d'Équitation, mais aussi pour toute activité liée à l'élevage équin ou à l'équitation.
Conventionnellement, le
cheval est divisé en trois parties externes principales qui sont l'
avant main, le
corps et l'
arrière main.
L'étude de ces parties permet d'apprendre à décrire et évaluer la beauté, les défectuosités et les tares d'un
cheval.
Lors de l'acquisition d'un
cheval, il y a plusieurs points à apprécier comme le rapport entre la forme du
corps et celle du
balancier cervical, un élément fonctionnel essentiel pour l'équilibre de la locomotion, qui est composé par la
tête et l'
encolure.
Si l'ensemble, que constituent le
balancier cervical et le
corps, est bon, il est possible d'avancer que le
cheval a de grandes qualités.
Par contre, s'il se révèle mauvais, le
cheval sera bloqué pour certaines activités.
On peut aussi définir la forme «
géométrique du cheval », qui peut être
longiligne, si la
tête, l'
encolure et le
corps sont allongés comme chez le
Pur Sang par exemple,
bréviligne, si le balancier cervical est court et massif en harmonie avec un corps trapu, comme le
Breton, et enfin,
médioligne, pour celui qui a une proportion moyenne et dont le corps et les membres s'inscrivent pratiquement dans un carré, comme l'
Arabe.