Ces particularités ne doivent pas être considérées comme des défauts, tout comme l'
œil «
vairon » dont l'iris n'est pas
pigmenté.
Cela donne un aspect
inesthétique, mais n'a aucune conséquence fonctionnelle sur la vision.
Par contre, lorsqu'il existe des
dépôts blanchâtres devant l'
iris, dans la zone inférieure de la
chambre antérieure, cela traduit les séquelles d'une inflammation.
Un
œil de «
bœuf », gros et inexpressif, témoin d'une atonie psychique, tout comme un
œil de «
cochon », petit et caché sous les paupières ou un
œil creux et terne, faisant suite à l'insuffisance de sécrétions lacrymales, sont des indices de mauvaise santé.
Par ailleurs, un
œil qui possède une pupille qui demeure élargie, même en pleine lumière, est le signe d'une peur intense, ou de troubles neurologiques liés à une
maladie grave.
L'anatomie de l'œil du cheval
Organe pair situé à la région supérieure et latérale de la face, dans la
cavité orbitaire, l'
œil du
cheval est composé de parties accessoires et de parties essentielles.
Les parties accessoires sont les
paupières, le
corps clignotant, l'
appareil lacrymal, les
muscles, le
coussinet oculaire et
gaine oculaire.
Constituées de
2 voiles membraneux formés en extérieur par la peau et tapissés en intérieur par une
membrane muqueuse, nommée
conjonctive, les
paupières possèdent des bords garnis de poils courts et raides, les cils.
Composé par un petit
fibro-cartilage, le
corps clignotant, ou
troisième paupière, est situé dans l'angle nasal.
L'
appareil lacrymal est composé d'une
glande, située dans l'
arcade orbitaire, des conduits et d'un
canal lacrymal, qui s'ouvre dans la partie inférieure de chaque
cavité nasale.
Les
muscles débutent au fond de l'
orbite et vont s'insérer sur le
globe oculaire.
Le
coussinet oculaire est une pelote de graisse située au fond de l'
orbite.
Sorte de cornet, la
gaine oculaire, naît au fond de la
cavité orbitaire et se fixer au bord de cette ouverture.
Les parties essentielles constituent le globe de l'
œil et comprennent des membranes et des milieux.
Les
membranes sont la
sclérotique, la
cornée transparente, l'
iris, la
choroïde et la
rétine.
La
sclérotique, ou la
cornée opaque, est une enveloppe superficielle blanchâtre, qui recouvre l'
œil en grande partie et présente une ouverture en arrière, occupée par la cornée transparente, et une plut petite en avant, qui permet le passage au
nerf optique.
La
cornée transparente, ou la
cornée lucide, est dans l'ouverture antérieure de la
sclérotique.
L'
iris est une membrane contractile, disposée sur le champ antérieur de la
cornée lucide, et qui présente, en son centre, une ouverture, nommée
pupille.
La
choroïde est une
membrane vasculaire qui est recouverte d'un enduit
noirâtre, sauf dans un espace au fond de l'
œil, dans le
tapis, ou
tapetum.
Petit cordon grisâtre, le
cercle ciliaire est présent à la jonction de la
sclérotique et de la
cornée lucide.
Les
procès ciliaires, qui sont des prolongements noirs de la
choroïde, sont localisés autour du
cristallin.
Membrane nerveuse qui partant du
nerf optique, la
rétine s'étend sur la
choroïde.
Les milieux de l'
œil sont composés, d'avant en arrière de l'
humeur aqueuse, qui est un liquidé limpide contenu dans les chambres de l'
œil, du
cristallin, qui est un corps transparent, de forme lenticulaire, situé en arrière de l'
iris, et du
corps vitré, ou
humeur vitrée, qui occupe la partie postérieure de l'
œil.
Le mécanisme de la vision
Naissant au niveau du
cerveau, le
nerf optique s'entrecroise avec celui du côté opposé, puis, les deux nerfs se séparent et chacun, quand il arrive dans la
cavité orbitaire, pénètre dans l'ouverture postérieure de la
sclérotique puis dans la
rétine.
Logé dans la
cavité orbitaire, le mécanisme de la
vision, qui est protégé par les
paupières et le
corps clignotant, est un instrument optique d'une incroyable perfection.
Quand un faisceau de lumière vient frapper la face externe de l'organe, tous les rayons qui tombent en dehors de la
cornée lucide sont réfléchis, tandis que ceux qui arrivent sur cette membrane pénètrent à l'intérieur de l'
œil, en allant successivement, d'avant en arrière dans la cornée lucide, la
chambre antérieure, la
pupille, la
chambre postérieure, le
cristallin et le
corps vitré.
C'est par se processus que l'image va se former sur la
rétine.
Arrivée sur la
membrane, elle est imprimée, pour ensuite être transmise, par le
nerf optique, au
cerveau.
Servant surtout pour la perception des modifications de son environnement comme un danger ou un obstacle, le
cheval n'a pas une vision semblable à celle de l'homme.
Par exemple, un
cheval hypernerveux peut être calmé si on réduit son champ visuel par des
œillères, un
cheval borgne peut tout à fait courir en plat et un
cheval aveugle, mais docile, peut être sans aucun problème être utilisé sur une route dégagée et plane.
En revanche, ce type de défauts de vision exposent inexorablement le
cheval à des accidents, s'il est employé sur en terrain varié, ou sur des
obstacles.