Le
Pure Race Espagnole, ainsi que le
Lusitanien sont aussi très performants.
Les figures où le
cheval utilise simultanément son
avant-main et son
arrière-main, sont appelées des «
sauts d'école ».
Ces derniers appartiennent tous aux
airs relevés, à l'inverse, tous les
airs relevés ne sont pas forcément des «
sauts d'école ».
En effet , lorsqu'un cheval exécute un «
saut d'école », il a, à un moment donné, les quatre
pieds qui ne touche pas le sol, et ça n'est pas le cas de tous les
airs relevés.
Les origines
L'origine des
airs relevés se trouvent en
Italie à la
Renaissance. Ils étaient employés pour enrichir les
chorégraphies, et prouver la valeur et la qualité de monte d'un cavalier.
Les
airs relevés étaient également considérés comme l'aboutissement du
dressage du
cheval de manège.
Initialement employés pour obtenir une bonne maniabilité, et une soumission parfaite du
cheval de guerre, les
airs de manège se sont vite répandus dans toute l'
Europe.
C'est à l'initiative de
François Robichon de la Guerinière, que ces
airs de manège ont été adoptés en
France au début du
XVIIIème siècle. C'est lui qui va établir leur classification, leur logique, leur description et leur représentation.
En pratique
Ce sont des supports efficaces pour assouplir son
cheval, car ils vont contribuer à la gymnastique du
cheval, ainsi qu'à à la stylisation de ses
allures.
Les principaux
airs de manège sont, la
Courbette, une
Levade exécutée dans une cadence soutenue et où le cheval s'assied sur ses
postérieurs, et la
Croupade, pratiquée à
Saumur, où le
cheval, les
antérieurs à l'appui,
rue de pied ferme.