Les membres
antérieurs et
postérieurs du
cheval sont totalement dépendants de l'
aplomb du pied.
Pour cela, Il est donc impératif que le
parage soit réalisé de façon à ce que l'axe du
sabot, et donc du
pied, soit dans le prolongement naturel de l'axe
paturon-
canon.
Dans le cas contraire, le
cheval est exposé à des difficultés lors de la
marche.
Lorsqu'un
pied est convenablement
paré, il possède, au niveau de la pince, un profil antérieur qui a un angle très légèrement plus ouvert que celui du
paturon avec la verticale, soit environ
35 à 40°.
Par la même, la hauteur de la
pince doit faire à peu près le double de celle des
talons.
Il faut éviter la technique qui consiste à abaisser exagérément les
talons et à allonger la
pince, car ce type de
parage conduit à une importante surcharge des
tendons des fléchisseurs du
doigt.
Il devient catastrophique, si le
cheval est naturellement
long-jointé, car cela constitue une tension excessive des
tendons qui est favorisée par un
paturon naturellement long.
Il existe des défauts d'
aplomb du pied qui se corrigent par des
ferrures orthopédiques, il s'agit du
cheval qui «
forge », se «
coupe » ou «
rase le tapis ».
Lorsqu'un
cheval percute le fer d'un
antérieur avec celui du
postérieur correspondant, on dit qu'il «
forge ».
Quand les deux
doigts se heurtent aux grandes
allures, on dit que le cheval se «
coupe ».
Enfin, lorsqu'il lève insuffisamment le
pied pendant l'extension, ce qui l'amène à buter et à faire tomber son cavalier, on dit qu'il «
rase le tapis ».